Carte de visite de Ouaga

Le voyage sur Ouaga fut doublement réussi.

Premièrement, avec la constitution du comité de pilotage du CTAO suivie de la formation des dirigeants hautement qualitatif et à la hauteur des espérances de tous les participants.

Deuxièmement, avec le volet touristique puisque j’ai eu l’occasion de passer 4 jours dont 3 nuits et 3 belles journées dans la superbe ville de Ouagadougou.

Voici ce que j’ai pu retenir de mon séjour dans le royaume du Moro Naba :

1. Visa/Voyage

Point eu besoin d’aller à l’ambassade du Burkina Faso pour les procédures relatives au visa, étant donné que le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire font partie de la CEDEAO. Muni de ma carte nationale d’identité ivoirienne et de mon carnet de vaccination internationale, j’ai pu sans freins passer les exigences administratives et voyager à bord d’un avion de la compagnie Air Burkina.

Le voyage par avion a duré 2 heures à l’aller à cause d’une escale à Bobo-Dioulasso (2ème ville en population après Ouaga) et 1h15 sans escale au retour sur Abidjan.

Travaux d’achèvement de l’aéroport de Ouagadougou

2. Climat

Climat sahélien (tout comme leur accent fortement influencé par la langue maternelle) donc très chaud 🙂 avec un pic aux mois de Mars et Avril autour de 45 à 46°C. 9 mois de saison sèche mais aussi 3 mois de saisons pluvieuses (juin, juillet, Août) parcourent toute l’année.

3. Véhicules à deux roues

Le Burkina Faso est connue pour son transport largement dominé par les véhicules à deux roues. C’est vrai qu’il existe des véhicules à 4 roues mais ceux-ci semblent se perdent au milieu des centaines de vélos et motos utilisés par la majorité des Burkinabés. Le prix d’une moto oscille entre 300.000 et 2.000.000 Fcfa tandis que celui d’une bicyclette est compris entre 28.000 et 100.000 Fcfa.

Avec ces véhicules, on profite également pour faire du sport et on va vite. Pour la petite histoire, Sévérine Sanou, ex-président du club Baobab de Ouaga m’a accompagné en temps record à l’aéroport, à bord de sa magnifique  moto: c’était très excitant 🙂 ! Merci Sévérine.

Vous verrez toujours des vélos garés à divers endroits…ici, nous sommes au sein du parc urbain de Ouaga.

De même pour les motos…

4. Salutations / Étrangers

Les burkinabés saluent en s’embrassant joue contre joue pour les femmes et tête contre tête pour les hommes: 4 embrassades ou 4 coups de tête soit 2 à gauche et 2 à droite de façon alternative. Ils ont une affection singulière pour les étrangers et j’avoue que j’ai été impressionné par le don de leur personne à tous les TMs présents. Ils ont fait preuve d’une disponibilité sans failles et se sont mis royalement à notre service.

5. Poulet flambé

« Un Burkinabé n’a pas mangé tant qu’il n’a pas mangé de poulet » comme le disait Issoufou Zongo, DTM Burkina Faso et actuel président du CTAO.

La préparation du poulet est la spécialité du peuple Burkinabé. Ils ont près de 6 catégories de préparation à base de poulet:

  • le poulet au rabilé faite avec de la levure traditionnelle utilisée pour la fabrication de la bière de sorgho,
  • le poulet rôti,
  • le poulet braisé,
  • le poulet à l’ail,
  • le poulet chasseur braisé avec beaucoup de piment et
  • le poulet flambé, véritable attraction de ce voyage.

Il ne se passait pas de jour sans qu’on ne mange du poulet flambé que j’ai finalement qualifié de « flambé » 😉 . C’est la 1ère fois que je mangeais du poulet sans accompagnement avec du riz ou de l’attiéké (spécialité ivoirienne à base de manioc).

Très délicieux et très singuliers puisqu’il s’agit, non pas des « poulets de chair » et des « poulets cadavres » que l’on trouve dans la plupart des restaurants, mais bien des « poulets bicyclette », les poulets de brousse maigrichons qui courent dans les villages autour des cases, dont la chair est ferme et savoureuse et dont on aime croquer les os :).

Si vous faites un tour au Burkina, cherchez à déguster le poulet flambé, vous m’en direz des nouvelles.

« Flambé » sur le feu de bois

« Flambé » servi avec du piment en poudre…hmmm!!!

Pour finir, je souhaiterais encore une fois dire « Barka » (merci en langue Mooré) aux Burkinabés et spécialement aux Toastmasters du Burkina Faso pour l’accueil chaleureux et l’organisation remarquables.

Je n’ai pas parlé de l’organisation mais pour tout vous dire, ils ont été plus qu’à la hauteur de l’évènement. Ils ont contribué à rendre ce voyage mémorable et enrichi des rencontres et brassages inter-culturels. Ils ont fixé la barre très haute. Reste à la maintenir ou au mieux, à la fixer encore plus haute pour les prochaines rencontres.

7 Commentaires Carte de visite de Ouaga

  1. Flore Sévérine SANOU

    Brice,
    Quel travail remarquable! En bon TM t’as »veiller » en retenant le maximum sur ce voyage. Je suis entièrement convaincue que ma soeur Aïssatou ne pouvait avoir meilleur VPE. Ton enthousiasme et ton engagements sont les éléments indispensables pour faire avancer un club.

    Bon courage et à bientôt.

    Encore merci pour ton appréciation positive de ton séjour.

    Sévérine.

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    1. Bredou Alban Brice

      Remarquable..ah bon. Merci. C’est plutôt Vous qui l’êtes à Ouaga. Bref, merci infiniment d’avoir pris le temps de me lire mais surtout d’avoir laisser un commentaire qui à coup sûr fouettera mon ardeur pour la cause Tms. Ton évaluation est plus qu’efficace, elle est positive. Merci à tous. Merci pour tout ce que vous m’avez appris au cours de ce voyage. A très bientôt, et au plaisir de te relire !

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    2. Aïssatou

      à qui le dis-tu très chère soeur?
      J’ai le flair! en tout cas, Brice, tu as un avenir Toastmaster.
      Tous les DTM m’ont félicité d’avoir un très bon VPE. Tu as tout simplement marqué les esprits, ne t’arrête pas en si bon chemin.

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